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Actifs cotés et non cotés : les deux temps de la performance

Interventionnisme politique, tensions commerciales, remontée des taux, etc. Ces différents phénomènes sont à l’origine d’un environnement incertain où conserver la valeur de son patrimoine est désormais aussi important que la recherche de la performance. Dans ce contexte, les actifs non cotés apportent une véritable valeur de stabilisation dans un portefeuille, car ils ne sont pas soumis aux mouvements quotidiens du marché. La preuve, le montant total d’actifs non cotés (actifs alternatifs) sous gestion dans le monde a été multiplié par 2,5 en 10 ans, passant de 7,2 milliards de dollars en 2014 à 18,2 milliards de dollars en 2024. (Source : Cais Group – 2025).

La diversification entre le coté et le non coté est un exercice d’équilibriste : il faut profiter du moteur de performance de chacune de ces deux classes d’actifs, afin de réduire l’impact d’un choc spécifique sur l’une d’entre elles. Les actifs dits “traditionnels” tels que les actions, offrent une liquidité et une flexibilité aux investisseurs, mais sont soumis à une volatilité immédiate de marché. Quant aux actifs alternatifs, ils peuvent être globalement plus rémunérateurs et offrir une meilleure qualité de performance dans la durée. Mais ils exigent un horizon relativement long – entre 7 et 10 ans – et un forte capacité d’investissement initiale. C’est pourquoi, les investisseurs doivent faire preuve de flexibilité pour ajuster leurs tactiques d’investissement.

Dans cette nouvelle édition de #Next Moves, nous vous invitons à explorer ces questions essentielles avec nos experts : Benoît Peloille – Chief Investment Officer – et Françoise Neige – Directrice de la gestion de fortune. Ensemble, ils décryptent comment les actifs cotés et non cotés peuvent, lorsqu’ils se conjuguent harmonieusement, renforcer la résilience d’un patrimoine.

Très bonne lecture !

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